Résidence de création "LE SOUFFLE DE L’ÂME : Brahms, Escaich…"
Du 28 novembre au 1er décembre 2022, le chœur de chambre Dulci Jubilo était en résidence à Lamothe-Capdeville. Première production à 24 chanteurs avec Christopher Gibert à la direction et Thomas Ospital à l'orgue.
Ces 4 jours de répétitions furent denses et productifs et nous sommes déjà impatients de passer à l'étape enregistrement en avril avec le label Anima Nostra ! Nous tenons à remercier tous les bénévoles et nos équipes qui ont participé à la bonne réalisation de ces jours intenses en intendance.
Nous avons eu le plaisir d'accueillir le compositeur français Thierry Escaich durant le travail, nous permettant d'échanger en direct avec lui sur l'interprétation de ses œuvres. A ce sujet, Dulci Jubilo enregistrera dans ce disque en première mondiale sa Messe Romane et proposera une version mise à jour des Trois motets. Enfin, cette résidence a été illuminée par la présence de Régine Théodoresco, cheffe de chœur renommée à l'imagination et l'énergie débordante qui assurera la direction artistique du programme. Un casting de choix donc pour Dulci Jubilo qui parcourra la France avec ces œuvres en 2023.
En savoir plus sur cette création :
œuvres d’Escaich, Brahms, Gesualdo, Di Lasso…
24 chanteurs / Thomas Ospital ou Thierry Escaich, orgue /Christopher Gibert, direction
"Le souffle de l’âme, c’est ce courant, ce mouvement immatériel de la force qui nous anime, nous inspire, qui crée. Tantôt tendre brise immuable, tantôt bouffée d’air, expiration des sentiments heureux et malheureux de notre Être.
Le souffle de l’âme, c’est un chemin de musique marqué par la générosité abrasive du discours, le rapport charnel au son. L’harmonie des sons et des sens dans l’oeuvre de Thierry Escaich, mise en regard avec celle de Johannes Brahms et d’autres musiciens inscrits dans cette démarche, produit chaleur et densité du discours. Les improvisations à l’orgue commentent dans l’instant l’émotion vécue.
Le souffle de l’âme, c’est la temporalité, les langages, les époques différentes des créateurs qui
s’entrechoquent tout au long du programme. Mais nous croyons qu’il s’agit là d’oppositions de vitrine,
contextuelles ; qui cachent de grands liens musicaux au service de pensées analogiques, liées par un fil invisible."
Christopher Gibert
Comments