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Requiem de G. Fauré « Ode à l’enfant lumière » de C.Gibert - Abbaye de Sylvanès


Les artistes accompagnés par Anima Nostra se sont rendus dans l'étonnante Abbaye de Sylvanès pour une soirée concert ce dimanche 7 Août 2022.


« Ode à l’enfant lumière » de Christopher Gibert Création mondiale, commande du 45e Festival « Ode à l’enfant lumière » est une cantate spirituelle dont le fil conducteur sont les textes lumineux de la messe des morts. Ils sont mis en regard avec des poèmes, des textes hébreux et orthodoxes. Le tout aboutira à un Requiem imaginaire d’une trentaine de minutes, une œuvre pour chœur mixte, orgue, harpe, percussions, soprano et enfant solistes. Cette fresque aux nombreuses couleurs de lumière sera mise en regard avec le fameux Requiem de Gabriel Fauré, magnifique berceuse de la mort aux si tendres lignes et harmonies.

Note d’intention « Ode à l’enfant lumière ». Il s’agit en fait d’un Requiem imaginaire d’une trentaine de minutes, avec un certain nombre de pièces de la messe des morts mais avec l’accent mis sur l’espoir et la lumière. Il y a des commentaires littéraires et des textes qui résonnent avec le rite chrétien, comme les rites orthodoxes ou juifs. Le tout donnera une oeuvre pour choeur mixte, orgue, harpe, un percussionniste, soprano et enfant solistes. J’ai imaginé deux grandes parties découpées en 11 mouvements avec au coeur le pie jesu. L’oeuvre sera sertie par un mouvement introductif composé de deux textes de la liturgie latine ; et par un mouvement conclusif comportant une partie du kaddish (en hébreu) associée à un poème de Van Lerberghe qui conclue poétiquement l’oeuvreen faisant un bel écho à l’idée de la lumière par une vision quasi nymphéatique de la vierge à l’enfant. Ensuite, la première partie est volontairement ambivalente avec des passages sombres, alternés avec des ouvertures d’espoir, laissant déjà voir la seconde partie. Cette dernière s’ouvre sur le psaume 22 (« le Seigneur est mon berger, je ne manque de rien »). L’idée de la lumière y est omniprésente et nous donne une vision confiante et réconfortante.




Extrait de l'entretien avec Christopher GIBERT - 2021


[...]

A quand remonte votre première venue à Sylvanès ? J’y suis venu, il y a quelques années chanter un Te Deum de Charpentier avec Antiphona, dirigé par Rolandas Muleïka. J’avais été séduit par ce lieu, assez isolé mais si vivant. Plus récemment, j’ai pu y passer quelques jours lors d’une résidence et j’ai été profondément touché par l’atmosphère positive et le calme de l’abbaye. C’est un lieu idéal pour s’épanouir artistiquement.


Comment avez-vous vécu votre concert donné cet été au festival ? Un grand moment d’émotion, de communion avec les chanteurs, Thomas (l’organiste) et le public. Sylvanès est un lieu où l’on nous donne le temps de travailler, où l’accueil est serein et bienveillant. Toute l’équipe était ravie de ce moment, très intense ! Avec Thomas Ospital, nous avons aussi savouré ce moment en ayant le temps de travailler ensemble la veille, les choix de registrations de l’orgue.

Cela joue sur la subtilité du rapport entre l’instrument et le choeur. Souvent dans les festivals, les répétitions sont au lance pierre et ce temps là est très réduit voire inexistant. Nous nous faisons confiance, mais le travail est moins abouti avec autant de sérénité et d’assurance dans les équilibres.


Quelques mots sur votre projet de composition « Ode à l’Enfant Lumière » qui sera créé au festival le 7 août 2022 ?

Tout d’abord, je tiens à remercier Michel Wolkowitsky pour la confiance qu’il m’accorde dans la commande de cette oeuvre. « Ode à l’enfant lumière » est une cantate spirituelle dont le fil conducteur sont les textes lumineux de la messe de requiem. Ils sont mis en regard avec des poèmes, des textes hébreux et orthodoxes.

Mon idée est de construire à partir de cette source littéraire très riche un discours musical qui parle d’abord au coeur et à l’âme. Le choeur sera soutenu par l’orgue, un percussionniste et une harpe. Il y aura deux solistes, une voix de femme (soprano) et une voix d’enfant, plus fragile, plus pure encore. Cette fresque aux nombreuses couleurs de lumière sera mise en regard avec le fameux Requiem de Fauré, magnifique « berceuse de la mort » aux si tendres lignes et harmonies. Malgré la thématique aux apprêts tristes, je gage que ce programme et cette création seront marqués par l’espoir, la quiétude, la confiance et l’espérance.



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